Vendredi le 1er mai 2015 un contingent du Parti vert du Québec s’est joint à la manifestation anticapitaliste, contre l’austérité pour souligner la fête mondiale des travailleurs.

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Dès le début, la présence policière était extrêmement imposante, voir militaire. Suite à 10 minutes de marche pacifique les policiers de la SPVM et de la SQ ont bombardé les manifestants de gaz lacrimogene.

Quelques minutes plus tard, sur le boulevard Sainte-Catherine les policiers ont lancé une deuxième ronde de gaz lacrymogène . Cette fois, ils ont utilisé, pour une des premières fois, des projectiles de lacrymogène inflammable. Un de ces projectiles serait tombé entre le capot et le pare-brise de la voiture de Belamy Lydia qui était prise à la mauvaise place au mauvais moment avec ces trois enfants.

Le projectile a brûlé  pendant quelques minutes et l’incendie s’est rapidement propagé  dans les plastiques sous le pare-brise du véhicule. L’escouade  anti-émeute est passée  devant sans même tenter de l’éteindre .. Apparemment matraquer les manifestants pacifiques semblait plus urgent qu’éteindre le feu. Après quelques minutes un groupe de manifestants a dépêché de l’eau sur la scène pour éteindre le feu. La propriétaire du véhicule s’est rendue à l’hôpital avec ses trois enfants pour traitement suite à leur dose de gaz lacrymogène.

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Quelques minutes plus tard, la police aurait chargé la foule avec une violence extrême. Plusieurs jeunes enfants et familles se sont retrouvés au centre de l’opération policière sans porte de sortie et tous étaient atteints par une forte dose de gaz lacrymogène. Un membre du Parti vert du Québec âgé de 67 ans s’est vu matraqué cinq fois par trois policiers alors qu’il tentait de quitter les lieux. Il fait désormais face à des accusations criminelles pour attroupement illégal, alors que les policiers ont empêché les gens de quitter les lieux avant de les arrêter arbitrairement.

Il ne faut pas se le cacher. Il n’y a pas eu d’émeute hier soir mais plutôt un abus de pouvoir flagrant de la part des policiers, le maire Denis Coddere et le gouvernement Couillard.

 

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